D’abord, il y a eu les rêves
Petite, je voulais être prof de sport. Mais la vie, parfois, c’est un peu comme une palourde : ça se ferme sans prévenir. Alors j’ai bifurqué. Vers le paramédical, d’abord. Vingt ans à observer, soigner, écouter sans toujours poser de mots. Puis la mer m’a rappelée. J’ai plongé — littéralement — jusqu’à devenir monitrice de plongée diplômée d’État. Deux ans aux Antilles, six en Égypte. Respiration, écoute, fluidité. C’était encore de la pédagogie. Mais sous-marine.